Un séminaire à l’intention des hommes et femmes de Medias

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Sous l’égide de Madame le Délégué Départemental de la communication du Ndé, il s’est tenu le mercredi 07 décembre 2016 dans la salle de réunion du MINEPAT un séminaire de formation des hommes de médias  exerçant dans le Département du Ndé.

Ce séminaire avait pour thème « Les principes d’éthique et de déontologie profession- nelle » la pierre angulaire d’une nouvelle collaboration entre les professionnels  d’une part et d’autre part entre les journalistes et l’administration  Présidé  par le préfet du Département  du Ndé OUMAROU Haman WABI, les différents exposants étaient le Chef de station CRTV Bafoussam et le Délégué Départemental de la communication du Ndé, en présence de M.  le substitut du Procureur  près les tribunaux de Bangangté, le 3ème adjoint au maire de la  commune de Bangangté, ainsi que le Délégué Régional de la communication de l’Ouest. A juste titre, le premier droit du communicateur en général et du journaliste en particulier dans l’exercice de son métier serait (s’il est communément  admis) de jouir pleinement de la  liberté de la presse, mais il reste entendu que, cette liberté de la presse, il faut le souligner ne saurait être  face aux impératifs du maintien  de l’ordre au aux droits de liberté d’autrui. La nécessité du présent séminaire oblige d’évaluer la responsabilité qui est pour les hommes de média du Département du Ndé et qui figure en droite ligne dans les lois de la République et dans  les codes de déontologie du Cameroun, aux fins utiles. A cet effet, l’Homme de média à qui revient cette lourde tâche a donc cette obligation (cette contrainte, cette mission) d’éduquer et de promouvoir certaines valeurs telles que la paix sociale, l’Unité nationale, la coexistence entre les peuples,  les nations, les groupes, les ethnies….. d’où le véritable pédagogue  du peuple et par ricochet, l’instituteur des adultes ; Pour qui sonne donc le glas? Mme le Délégué Départemental de la Communication du Ndé se référant au ministère de tutelle qui avait organisé  il y a de cela quatre ans les Etats Généraux de la Communication à yaoundé dans  le but d’assainir  le secteur qui prenait une autre tournure, lui a emboîté le pas afin de sortir la presse locale de l’ornière et de lui donner quelques couleurs. L’organisation de ce séminaire est fort apprécié par le Préfet qui tout en félicitant et en encourageant l’initiatrice souligne que c’est le tout premier séminaire de ce genre organisé  dans le Département. C’est ainsi qu’il a souhaité que tous les participants soient ragaillardis des connaissances pour éviter des dérives dans l’exercice de leurs métiers, informés  des activités de prime abord, à  la hauteur des hommes de média consciencieux et responsables. Le thème évocateur de la problématique de l’heure pour ceux qui exercent  dans ce secteur de responsabilité sociale envers l’état, l’opinion publique, la société et le public, se voit double à savoir d’une part former et éduquer au dedans et d’autre part informer et persuader au dehors. Dans cette optique, les Hommes de médias sont invités à cultiver les valeurs fondamentales  indispensables au développement, à  la formation des citoyens mûrs, responsables et engagés pour un devenir meilleur des sociétés. Des interventions, il ressort que le journaliste est un homme formé, sorti d’une école professionnelle et non des aventuriers qui exercent dans plusieurs médias  comme le cas actuel du vrac, sous cette casquette présentant d’énormes lacunes. Que de confusions à tous les niveaux. D’où la nécessité d’organiser régulièrement ce genre  de séminaire où les talentueux devraient s’arrimer, évitant la déconfiture. Le journaliste doit avoir beaucoup d’humilité. L’éthique proprement dite est  l’ensemble  des valeurs morales d’une société où l’on doit s’abstenir de tout et de rien, du conditionnement, des pratiques du ‘’gombo’’… et dans la déontologie, sauver l’honneur  de son métier, servir loyalement sans préjudice, bref garder sa dignité,  être décent à tous les niveaux.  Exiger les contreparties est une violation des droits et ici, le philosophe  Jean Jacques Rousseau nous situe en ceci « point de liberté sans lois ». Un séminaire de cette envergure, il en faudra régulièrement pour renforcer  les potentialités de la presse locale quelque peu fragilisée afin qu’elle informe davantage.

St André Louis De FEULA

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