La réélection du Patriarche NIAT NJIFENJI Marcel pour une quatrième mandature au perchoir du Sénat Camerounais est venue renforcer l’alliance entre Paul BIYA et les populations du Ndé.
Il est 17h et 5 minutes ce mardi 21 mars 2017, lorsque le Poste national de la CRTV annonce comme un coup d’éclair, la réélection de S.E Niat Njifenji Marcel au prestigieux poste de Président du Sénat. Comme une traînée de poudre, les populations sortent des domiciles et des petits groupes se forment spontanément. La joie est perceptible sur tous les visages. Les populations vont et viennent, une caravane de motos « fait du bruit ». Les rues sont aussitôt prises d’assaut par des jeunes, moins jeunes hommes et femmes. En arrière-plan, des haies d’honneurs formées par de nombreux curieux et sympathisants manifestant leur soutien à Son Excellence Paul BIYA, Président de la République. La tombée de la nuit arrache à peine aux festivaliers le désir de retrouver leurs domiciles. Mais l’histoire est loin d’être achevée. Mercredi 22 mars : une marche de soutien est organisée. Cette fois-ci, le lieu de rencontre est connu ainsi que l’itinéraire. Des groupes venus de Tonga, Bazou, Bassamba et de Bangangté se rassemblent à l’esplanade de la Maison du Parti RDPC de Bangangté, pour une marche de soutien qui les conduira à la préfecture de Bangangté. Les différents carrés sont formés. Sur les banderoles on pouvait lire :’’Le Ndé vous dit merci Monsieur le Président’’ ou encore ‘’Le Ndé uni derrière le Président Paul BIYA’’. A quelques pas, ce sont des effigies du chef de l’Etat et du président du Sénat, une symbolique traduisant l’unité nationale, la cohésion sociale, mais surtout la stabilité dont joui le Cameroun. S’il est établi que tout pouvoir vient de Dieu, il est clair que les inspirations du Président Paul BIYA ont une coloration divine. Et le peuple camerounais en général, le Ndé en particulier lui reconnait cette grâce. La file des défilants est loin d’être terminée. Plus possible d’adresser une parole confidentielle à son voisin. Seuls les bruits de motos, des sons de tamtams, de trompettes et des chants pouvaient se faire entendre. Les défilants se rendent à l’esplanade de la préfecture du Ndé où les attendent les groupes de danses traditionnelles. « Il faut de tout pour faire un monde », Oui, ici aussi la tradition a été respectée. Des sons retentissent de toutes parts. C’est chaque groupe qui veut se faire entendre. Il n’ya pas une formule classique de manifestation, qu’elles soient heureuse ou malheureuse, chacun y va à sa manière Chants à la gloire de Dieu, à l’honneur de S.E Paul BIYA et à la grâce de du Patriarche Niat retentissent. L’arrivée de Monsieur le Préfet du Ndé, Oumarou Haman Wabi constitue un autre chapitre de l’évènement. La motion de soutien lue par Mme Mbiada Hélène est révélatrice de l’envergure de l’événement, dans la mesure où elle confirme leur réaffirmation et soutien à la sagesse du Chef de l’Etat pour de nombreuses victoires dans le processus de lutte pour la paix, la sécurité et la prospérité. Ceci concerne aussi le ferme engagement des femmes du Ndé à être aux côtés du Chef de l’Etat pour des victoires à venir, le triomphe de sa stratégie en matière de lutte contre Boko Haram. Pour tout dire le voeu des femmes et de toute la population du Ndé est de voir le Chef de l’Etat se représenter pour les échéances à venir. Voeux et souhaits bien appréhendés par le préfet du Ndé Oumarou Haman Wabi qui a promis de transmettre à qui de droit, toutes ces marques de reconnaissances.
Surprise.
Le 1er avril 2017, la nouvelle circule dans la ville de Bangangté : le président du sénat est là. Beaucoup pensent au poisson d’avril. Que non ! C’est ainsi que toutes les associations et les groupes de danses du Ndé décident d’aller lui adresser les félicitations en direct. Le lendemain dimanche autour de midi la résidence du président du sénat est envahie par une marée humaine. A leur vue, il manque les mots pour exprimer sa reconnaissance. Des chants retentissent de toute part et chacun veut immortaliser cet instant avec la deuxième personnalité du Cameroun. La surprise était tout simplement agréable.
C. N.
