Le comité de développement de groupement Bazou (Codebaz) a un nouveau président : David Tchuinou. Elu récemment au congrès ordinaire électif du Codebaz du 21 mai 2017, cet économiste, qui vient de prendre
sa retraite à la Banque mondiale, a la lourde mission d’amener tous les originaires de Bazou du Cameroun et de la diaspora, à oeuvrer pour le développement de leur terroir (les soixante quatre villages de Bazou), sur divers plans : scolaire, sanitaire, entretien des voies de communication, construction des ponceaux, poursuite des travaux de finition de la Chefferie supérieure Bazou, construction des dos d’âne, etc. C’est en substance l’évènement majeur qui a sanctionné les assises du 6è congrès ordinaire
électif du Comité de développement du village Bazou (le Codebaz). Il a
été présenté au Sous-préfet de Bazou, Tanyi Akwo Roquecegnol avant d’être installé dans ses nouvelles fonctions par son Altesse
Royale Tchoua Kemajou Vincent, chef supérieur, roi du peuple Bazou.
Le Sous-préfet dans son propos de circonstance, a rendu hommage aux organisateurs de ce rendez-vous du développement et a félicité le bureau
élu. Baptisant cette rencontre, congrès de la relance, il a invité le nouveau bureau à sortir du seul cadastre de la chefferie Bazou pour s’investir
dans les autres localités du groupement. « Je reste ouvert à toute collaboration avec le Codebaz », a-t-il annoncé.
Le roi dans son discours de clôture, a prescrit une feuille de route au nouveau Du Comité de développement laquelle tourne autour de trois volets
: L’économie, le social et le culturel. S’adressant à la presse à la fin de son installation, il dit être animé par un état d’esprit de fierté, beaucoup plus par celui de rendre service après la confiance qui a été placée en lui par l’autorité
royale et par les fils et filles Bazou. En outre, il indique qu’il a hâte de travailler en parfaite synergie avec ses collègues qui ont été également élus
à différents postes. Il s’agira d’après ses déclarations, d’apporter sa touche à l’oeuvre entamée par ses prédécesseurs, avec qui, il aspire et espère
une sincère collaboration, doublée de celle de l’ensemble du peuple Bazou, épris de cohésion sociale, de paix et de développement. Dans une large mesure et en toute humilité ajoute-t-il, «nous allons solliciter et capitaliser toutes les opportunités qui s’ouvriront à nous. J’entends l’accompagnement
des pouvoirs publics, des organisations partenaires à travers le monde, des
élites, des amis, bref, nous prenons l’engagement à une ouverture avec tous ceux qui pourront nous aider à réussir. Les enjeux et les défis seront à relever. Comme le sous-préfet nous l’a prescrit, nos actions ne doivent pas se limiter uniquement au niveau la chefferie supérieur. Nous comptons ratisser large en établissant un plan de développement qui prendra en compte les 63 villages du groupement ». Il s’agira entre autres de l’aménagement des pistes agricoles, l’octroi d’eau potable, l’encadrement des fonctionnaires en service
dans le groupement, de l’aide aux défavorisés, la participation à l’effort de la mairie et bien d’autres actions qui seront à prioriser avec une attention
particulière.
Dr Ing Frédéric Djeuhon, lui aussi fraichement élu par le Bureau Exécutif de la Ccima comme Président du bureau directeur du Centre d’arbitrage et de médiation, organe de facilitation de l’assainissement du climat des affaires au Cameroun cadrant avec les orientations du Gouvernement, s’est fortement impliqué dans l’organisation du congrès. Sous son impulsion, le débat sur l’acquisition du véhicule du chef s’est rouvert et en fin de compte une somme d’environ quatre millions a été collectée (espèces et promesses confondues). Le président national de la chambre professionnelle des experts techniques
du Cameroun s’est surtout projeté dans le plaidoyer-lobbying pour la relance de l’excellence scolaire Bazou.
« Nous osons espérer que le Codebaz va permettre de la relancer et surtout
asseoir des bases pour sa pérennisation; ceci en réduisant la personnalisation
qui réveille des susceptibilités, sources de soupçons de récupération supposée ou réelle », a-t-il martelé. Avant de féliciter le nouveau bureau du Codebaz, Dr Frédéric Djeuhon affirme que c’est l’interlocuteur privilégié pour les forces engagées dans la résolution des entraves au développement durable de Bazou. Pour Eugène Nzeudjeu venu spécialement de la France pour la circonstance, le 6e congrès a tenu la promesse des fleurs. « C’était très bien
organisé sur le plan de l’ordonnancement des activités. C’était attractif, instructif et savamment rempli. Tout le monde a célébré le happy-end. Nous nous réjouissons surtout du fait que Focep-micro finance ait acceptée
de parrainer l’événement sous l’onction traditionnelle du roi ». Le président du conseil d’administration de la micro finance Focep est revenu sur le thème du congrès, en indiquant qu’il est d’ailleurs très évocateur, bien plus interpellateur, lequel a forcé l’admiration de tous les participants. Focep s’est positionné comme partenaire privilégié.
Est-ce que notre engagement s’arrêtera au parrainage du congrès ? La réponse est tout aussi évidente, s’est-il interrogé ? Le partenariat
est établi et consacré, il va continuer et prendra plusieurs formes, a-t-il martelé avant d’ajouter que : « Nous entendons imprimer notre détermination dans le soutien du comité de développement du groupement Bazou, dans la même vaine, être aux côté des élites et lier des contacts avec toutes les entités capables d’apporter un plus dans le chantier du développement entamé et enfin réaffirmer notre soutien actif de manière
à participer au rayonnement de la communauté. Au delà de tout, je suis fils Bazou, par conséquent, je me dois de m’impliquer durablement dans tout ce qui puisse constituer un véritable levier de développement de ce beau village », a-til conclu.
Bernard Tchami
